Le 12 juillet 197..., un transport militaire "Noratlas," ayant Michel Tanguy, à son bord, décolle de l'aéroport du Bourget, mis en état de siège.

Dans la soute de l'appareil s'alignent dix énormes "containers" étanches. Ils renferment la plus fabuleuse rançon jamais exigée par un criminel : deux milliards de francs lourds.

De cet homme, la France ne connaît que la fantastique audace, les moyens prodigieux et le sinistre surnom : "LE VAMPIRE."

Quatre mois plus tôt, assisté d'une armée de complices, le"Vampire" a réussi, en plein Atlantique, à détourner un cargo anglais, le "HMS Baine" et à s'emparer de ses dix-huit intercepteurs H.S. 1127 "Harrier," que le navire livrait, avec tout leur équipement, aux Marines américains.

Avec ces avions, capables de décoller et d'atterrir VERTICALEMENT - donc n'importe où - et clandestinement basés en France, le "Vampire" terrorise le pays tout entier. Il a même osé attaquer, en rase-mottes, les Champs-Élysées et la Présidence de la République.

Pressé par le temps et devant le total insuccès des recherches menées, pour dénicher les repaires secrets de ces avions-fantômes, le Gouvernement français a feint de céder aux demandes de rançon du "Vampire." Une fantastique opération a été montée pour capturer le monstrueux criminel, à l'instant où il prendrait livraison des containers - en fait, emplis de vieux journaux - que le Noratlas doit lui amener en un point que le gangster précisera par radio, à l'équipage, en vol et au dernier moment.